Le Maine Coon est l’une des races de chats les plus populaires en France et dans le monde depuis une dizaine d’années. Cette race a une histoire particulière et l’animal possède des caractéristiques assez uniques que nous allons prendre le temps de vous présenter dans cette page que nous lui consacrons.

Nous vous proposons donc de partir à la découverte de ce superbe et incroyable animal qu’est le chat de race Maine Coon auquel est consacré tout le travail de notre chatterie Nikomacoon’s, élevage de Maine Coon familiale installé dans le nord-est de la France.

L'origine du Maine Coon

Le Maine Coon est une des races de chats les plus populaires de ces dernières années. Souvent mal orthographiée (on voit régulièrement le nom de cette race écrite sous la forme « main coon« , « mencoon« , voire « menkoun« …), il est possible de trouver plusieurs histoires qui racontent l’origine de la race. Ces histoires sont plus ou moins romanesques, plus ou moins élaborées ou plus ou moins fantasques. Chacun peut défendre et s’approprier la version de son choix puisqu’il n‘y a aucune vérité indiscutable au sujet de l’origine du Maine Coon.

Voici les principales histoires qui tentent d’expliquer la création et l’origine des chats Maine Coon. Faites votre choix !

Les chats de Marie-Antoinette

À la toute fin du XVIIIe siècle, un capitaine originaire du Maine aurait embarqué sur son bateau six chats de la reine Marie-Antoinette (1755-1793, épouse de Louis XVI). Celle-ci aurait confié au capitaine Samuel Clough ses six chats adorés (sans doute des Angoras turcs) pour les mettre à l’abri en Nouvelle-Angleterre alors que la Révolution française menaçait fortement la monarchie en 1793… À leur arrivée dans le Maine, les chats royaux se seraient échappés et se seraient mêlés aux chats locaux pour créer la race Maine Coon. Cette version a l’avantage d’offrir à nos chers Maine Coons des origines royales qui, avouons-le, leur vont plutôt bien !

Marie-Antoinette
Marie-Antoinette
Chat angora blanc
Chat angora blanc

Le capitaine anglais

Cette fois, le capitaine, d’origine anglaise, se nomme carrément Coon. Il est passionné de chats, dont il possédait une collection à bord de son bateau. Ses protégés auraient « fricoté » avec des chats locaux à poils longs lors d’escales en Angleterre. Il s’agirait d’Angoras ou de Persans, dont on sait qu’il avait la cote en Grande-Bretagne à la fin du XVIIIe siècle. De ces rencontres entre les chats du capitaine et des chats anglais seraient nés des chats à poils longs qui ont été introduits dans le Maine lors d’escales. Ces chats auraient été nommés « Coon’s cat », avant qu’on ajoute à leur nom l’endroit où ils proliféraient, donc Maine Coon.

Les marins au long cours

Début XVIIIe, l’état du Maine, l’un des six que comprend la Nouvelle-Angleterre, au nord-est des États-Unis, était un secteur bien connu pour ses ports et ses abris naturels, si bien que des marins du monde entier y débarquaient, notamment beaucoup d’Anglais. On raconte que des marins au long cours auraient ramené et débarqué dans le Maine des chats ramenés de leurs lointains voyages. Angoras et Persans (encore eux !) auraient ainsi eu l’occasion de se mélanger à des chats « locaux » pour donner le rustique Maine Coon.

Les origines vikings

Parce qu’il ne fait plus de doute que les Vikings ont été les premiers à traverser l’atlantique pour atteindre le sol américain plusieurs siècles avant les Espagnols et qu’il est également reconnu que les Vikings voyageaient avec des chats, les hommes du nord ont tout pour porter, aux alentours de l’an 1000, l’hypothèse d’une introduction de chats à poils longs de l’autre côté de l’Atlantique. Ces chats, qui pourraient être des chats des forêts norvégiennes, se seraient mêlés aux chats sauvages locaux pour créer la race Maine Coon.

La sélection naturelle

La relation avec les Vikings évoquée précédemment est peut-être à voir un peu différemment. En effet, la ressemblance des Maine Coons avec les chats des forêts norvégiennes pourrait s’expliquer par une sélection naturelle qui aurait été opérée en parallèle des deux côtés de l’océan, en Nouvelle-Angleterre (nord-est des États-Unis) et en Norvège (nord de l’Europe), puisque les climats hivernaux de ces deux endroits sont assez proches.

Croisement avec un bobcat/lynx

L’hypothèse d’un croisement entre chats domestiques et chats sauvages a les faveurs de certains. Le chat sauvage serait en l’occurrence un bobcat, proche du lynx. Les chats issus de ce croisement bobcat/lynx ont une fourrure dense, du duvet et des plumets aux oreilles, des poils entre les doigts et ils sont puissants et musclés. Une description qui ressemble d’assez près à celle des Maine Coons actuels.

Bobcat
Bobcat
Lynx
Lynx

Une légende tenace pourtant impossible

Sans doute parce que le nom de la race contient le mot « coon » qui fait penser à « racoon » qui signifie raton laveur en américain, une légende voudrait que le Maine Coon soit le fruit du croisement d’un chat sauvage et d’un raton laveur. N’y allons pas par quatre chemins, il faut signaler que c’est absurde puisqu’un croisement entre ces deux espèces est totalement impossible du point de vue de la génétique.

L’histoire du Maine Coon

Un siècle pour être reconnu

Quelle que soit l’origine du Maine Coon, l’animal a conquis les fermes du Maine au XIXe siècle où ses qualités de chasseur ont été appréciées. C’est en 1860 que le Maine Coon est présenté pour la première fois lors d’expositions qui se sont tenues à Boston (Massachusetts, état voisin du Maine) et à New York (à environ 500 km de Maine).

Le premier Maine Coon à avoir été officiellement répertorié se nommait Captain Jenks of the horse marines, soit le titre d’une chanson du music-hall de l’époque. Ce chat était noir et blanc et appartenait à une certaine madame Pierce.

Dix ans plus tard, en 1870, les organisations et les clubs n’ont toujours pas reconnu le Maine Coon comme race. Pourtant, des races nommées « Maine » ou « Maine Coon cat » étaient présentes, mais seulement représentées par des chats avec une robe couleur brown tabby (voir notre guide sur les couleurs du Maine Coon).

C’est en 1878 qu’eut lieu la première exposition féline aux États-Unis, à Boston. Ce 21 janvier 1878, douze Maine Coons furent présentés et jugés dans une catégorie « à part », ce qui marquait quand même un début de reconnaissance.

En mai 1895, une femelle brown tabby nommée Cosey remporte le concours de l’exposition du Madison Square Garden à New York. Lors de cette exposition, 176 chats étaient réunis et ils étaient répartis en fonction de la longueur de leurs poils (courts ou longs) et de leur sexe. Les Mains Coon furent donc jugées avec des Persans et des Angoras.

Cosey, vainqueur de la première exposition féline aux USA, en 1895
Cosey, vainqueur de la première exposition féline aux USA, en 1895

Un mâle à la robe brown tabby nommé King Max fit ensuite parler de lui à Boston en remportant un concours en 1897, 1898 et 1899.

Il faut finalement attendre le livre d’enregistrement des chats du CFA (fondé en 1908) pour voir apparaître 28 Maine Coons.

Une longue période de désintérêt pour le Maine Coon

Les races importées d’Angleterre comme le Persan vont envahir les concours et les expositions au début du XXIe siècle aux USA. Juges et éleveurs vont accorder leur attention à ces chats placides et ainsi pousser le chasseur de souris qu’est le Maine Coon à retourner dans les fermes. Quelques Maine Coons réalisent néanmoins des coups d’éclat lors de concours, mais la race apparaît encore régulièrement en catégorie « all other variety », ce qui démontre que dans la première partie de ce XXe siècle, le Maine Coon n’était toujours pas reconnu à part entière.

Des années 50 véritablement fondatrices de la race

Les choses s’accélèrent à partir des années 50. Le premier club de race est créé aux USA en 1953. Il s’agit du Central Maine cat club (CMCC). Celui-ci lance ses expositions la même année. En 1956, le Docteur Rachael Salisbury, qui était également éleveur et juge, écrit un standard qui permet de juger les Maine Coons grâce à cet écrit fondateur. La race reprend du poil de la bête et en 1968, des éleveurs fondent le Maine Coon breeders and fanciers association (MCBFA) qui, en cinq ans, à force d’un travail acharné, parvient à faire abondamment parler du Maine Coon aux États-Unis, mais aussi en Europe.

En 1976, c’est la consécration : le Cat fanciers association (CFA) accepte le Maine Coon et son standard et l’inscrit dans son livre d’origine. En parallèle, le MCBFA prend toujours plus d’ampleur et c’est par son réseau que des créateurs de lignées vont poser les bases de tous les chats et de toutes les couleurs que l’on connaît aujourd’hui. L’étude des pédigrées actuels permet de remonter jusqu’à une demi-douzaine de chatteries, généralement reconnues comme chatteries fondatrices de la race Maine Coon telle qu’on la connaît aujourd’hui :

  • Chatterie Whittemore – Augusta (Maine) / 1940-1950
  • Chatterie Abnaki – Portland (Maine) / 1960
  • Chatterie Dirigo – Hanover (New Hampshire) / 1970
  • Chatterie Onat – Deer Isle (Maine) / 1950-1960
  • Chatterie Kerry-Kits – Kennebunkport (Maine) / 1970
  • Chatterie Le Beau Minu/Mountview – Gorham (Maine) / 1971
  • Chatterie Heido-Ho – Denver (Colorado) / 1970

L’histoire du Maine Coon en France

Le retour en Europe (eh oui), s’est effectué par l’Allemagne. La France a accueilli ses trois premiers Maine Coons de lignée directement originaire des États-Unis en 1981. Le premier club dédié à la race date de 1987 et on considère que c’est à partir de 2011 que le Maine Coon dépasse les Persans pour devenir la race de chat préférée des Français. Cette année-là, on comptait 4 840 inscriptions Loof pour le Maine Coon. En 2021 ce nombre avait déjà quasiment été multiplié par cinq (23 549) et représentait 38% des pedigrees LOOF.

nikomacoons cattery - maine coon femelle bleu solide - tosha des wolf mainecoons
Tosha des Wolf Mainecoons
Nikomacoon's Remington - Maine Coon brown ticked tabby mâle - Nikomacoon's Cattery
Nikomacoon's Remington

Le standard du Maine Coon

Le standard fixe les caractéristiques morphologiques d’une race. Chaque partie de l’animal est décrite dans les détails : yeux, tête, oreilles, corps, fourrure, etc. Une échelle jusqu’à 100 points permet d’évaluer la qualité de chaque partie du corps de l’animal.

Pour le LOOF, l’échelle de 100 points se décompose comme suit :

  • Tête (total de 35 points) : forme et taille (15 points), oreilles (10 points), yeux (5 points) et museau (5 points).
  • Corps (total de 40 points) : forme et taille (10 points), ossature et musculature (10 points), pattes et pieds (10 points) et queue (10 points).
  • Robe (total de 25 points) : longueur (10 points), texture (10 points) et couleur (5 points).

Voici les grandes lignes du standard de la race Maine Coon :

  • Corps : le Maine Coon possède une musculature puissante et son corps peut mesurer jusqu’à 1m de long, ce qui en fait l’un des plus grands chats domestiques.
  • Ossature : l’ossature est lourde, en rapport avec la musculature puissante et solide de l’animal. Ses pattes sont également robustes et de longueur moyenne, terminées par des pieds ronds et grands avec des poils interdigitaux parfaitement adaptés à une présence dans la neige ou dans l’eau.
  • Poids : le Maine Coon atteint son poids définitif entre 3 et 5 ans, soit 6 à 10 kg pour un mâle et 4 à 6 kg pour une femelle. Soyons clairs, un Maine Coon de plus de 10 kg est un chat en surpoids, voire obèse…
  • Tête : la tête du Maine Coon est de taille moyenne, assez carrée, comme son museau. Les pommettes sont hautes et saillantes. Le museau est détaché des pommettes avec un menton aligné.
  • Poils : le poil est mi-long et la queue est fournie. Le poil est plutôt court sur les épaules et s’allonge sur les flancs. Le sous-poil est fin et les mâles arborent une belle collerette l’hiver.
  • Oreilles : les oreilles sont grandes et possèdent une base large tandis que des plumets se trouvent à l’extrémité.
  • Yeux : les yeux du Maine Coon sont assez grands et espacés, ils sont ovales et non bridés. Pour leur couleur (vert, or, cuivre, jaune, voire bleu et vairon), vous trouverez plus de détails sur notre page les couleurs du Maine Coon.
  • Couleurs : les couleurs du Maine Coon sont un véritable sujet, passionnant et complexe auquel nous avons consacré un guide très complet que vous pouvez consulter sur notre site
Le standard du Maine Coon - Le corps
Le corps (1)
Le standard du Maine Coon - Le visage
Le visage (1)
Le standard du Maine Coon - Le profile
Le profile (1)

Il faut signaler que les chatons Maine Coon vont mettre environ deux ans à atteindre l’âge adulte quand les autres chatons l’atteindront à 8 mois.

Vous pouvez consulter le standard LOOF de la race dans les détails sur le site internet du LOOF.

Le caractère du Maine Coon

Un chat sociable et communiquant

Malgré sa grande taille et son allure de chat sauvage, le Maine Coon est un chat qui a bon caractère, qui est très sociable, équilibré et confiant envers les humains. C’est un excellent animal de compagnie ! C’est aussi un chat qui communique, puisqu’il miaule assez facilement. Surnommé « singing cat » (chat chanteur) aux États-Unis, sa grammaire n’aura rapidement plus de secrets pour vous.

Vous apprendrez à reconnaître les sept messages principaux (colère, peur, souffrance, demande d’attention, frustration, invitation à le suivre et ronronnement), ainsi qu’une soixantaine de sons qui élargissent considérablement la capacité du chat à se faire comprendre et à communiquer.
Et le Maine Coon, qui est un chat miauleur, ne se privera pas d’utiliser sa large palette de sons pour communiquer avec les êtres vivants présents dans son environnement. Rapidement, vous ne pourrez plus vous passer de sa compagnie !

Un chat sûr de lui et joueur

Le caractère du Maine Coon fait que c’est un chat très joueur et très curieux. C’est aussi un chat qui a confiance en lui. Sans doute a-t-il conscience de sa force pour ne pas se laisser perturber ?

Ce chasseur né est aussi expressif, au point où certains comparent ses comportements à ceux d’un chien, tellement il est présent et attentif à son environnement.

Le Maine Coon, chat d’intérieur ou d’extérieur ?

Chat rustique et grand chasseur, le Maine Coon est bien entendu parfaitement adapté à une vie en extérieur. Si vous faites le choix de le garder en intérieur, il faudra penser à lui donner la possibilité de s’exprimer physiquement : un arbre à chat (grand et solide !) et une vue sur l’extérieur sont un minimum à lui accorder dans la maison.

En intérieur, son maitre devra aussi lui accorder des temps d’attention et de jeu. Il en aura besoin pour se dépenser et pour nouer la relation de proximité avec l’humain dont il est demandeur. Il est également possible de sortir votre chat avec un harnais ou dans un extérieur clos (jardin), si vous ne voulez pas le laisser sortir de la maison en toute liberté.

Chat maine coon dans l'escalier

Pourquoi dit-on que le Maine Coon est un chat rustique ?

Le terme rustique se rapporte à la campagne. La rusticité se rapporte à la capacité d’un animal (ou d’une plante) à supporter des conditions de vie difficile. Rustique se définit aussi par des mots tels que simple, résistant et fort. Même si le Maine Coon est plutôt devenu un chat d’intérieur, sa robustesse (taille, musculature, efficacité de son poil dense contre le froid…) et ses origines « fermières » en font un parfait chat rustique.

Le comportement des Maine Coons avec les autres animaux

Chat affectueux et discret, le Maine Coon s’accommode très bien de la présence d’autres animaux dans la maison. Notamment quand il s’agit d’autres chats ou des chiens. L’idéal est bien entendu d’intégrer un jeune chat (ou chaton) dans votre communauté, il n’en sera que plus facilement accepté tout en faisant aisément ses propres repères vis-à-vis de ses colocataires.

Le Maine Coon et les enfants

Le Maine Coon est un chat doux, y compris avec les enfants. Tout se passe le plus souvent d’autant mieux, que le Maine Coon se considère comme un membre à part entière de la famille. Il faut tout de même respecter quelques règles de base avec un chat, notamment celle qui consiste à ne pas le déranger quand il dort ou qu’il s’est mis au calme (parfois à l’écart). Mieux vaut laisser le chat venir vers vous que de le contraindre à un contact qu’il semble refuser. Un petit coup de patte ou un petit coup de dents vous indiquera que vous n’êtes pas le bienvenu, si c’est le cas. Ces petites règles de base sont bien entendu à partager en famille et à inculquer aux enfants pour que tout se passe bien.

Les couleurs du Maine Coon

Le sujet des couleurs du Main Coon est si vaste et passionnant que nous avons tout simplement décidé de lui dédier une page complète sur notre site internet. Nous y avons réuni toutes les informations qui peuvent vous permettre de comprendre la mécanique passionnante qui se met en route pour aboutir à des résultats qui prennent la forme d’une palette de couleurs quasi infinie. Chaque chat est pour ainsi dire unique !

Sachez que la transmission des couleurs est une question de génétique et que la couleur de base de tous les chats est le noir. Après, c’est la magie qui opère pour nous offrir des résultats toujours plus incroyables !

En matière de couleur, on peut signaler que l’on distingue le Maine Coon solide (ou solid ou self) qui est sans marquage (taches, rayures, cercles…) et dont le LOOF reconnaît cinq couleurs (noir, blanc, roux, crème et bleu) et le Maine Coon tabby qui induit un marquage. Il existe aussi des Maine Coons particolores (bicolores ou tricolores) et à tout cela, il faut encore ajouter six effets de poils.

L’ensemble des paramètres est synthétisé pour former un code qui définit la couleur de l’animal. Pour les Maine Coons, ce code commence toujours par MCO.

Pour en savoir plus sur les couleurs du Maine Coon, n’hésitez pas à consulter notre page dédiée.

L’alimentation du Maine Coon

Nous allons vous livrer à suivre quelques informations au sujet de l’alimentation du Maine Coon, mais si vous souhaitez une information complète, il est important de vous signaler tout de suite que nous proposons sur notre site une page dédiée à la question de l’alimentation.

Si vous accueillez un chaton Maine Coon, sachez qu’il n’atteindra sa « maturité » physique qu’à l’âge de deux ans. Il faudra donc veiller à lui apporter l’alimentation, les soins et la surveillance adéquats jusqu’à cet âge.

Comme pour tout être vivant, le développement d’un chaton Maine Coon dépend de la qualité de son alimentation. Avec ses os longs et lourds, le chaton Maine Coon a besoin d’un apport suffisant en calcium.

Un chat adulte stérilisé n’aura bien entendu pas les mêmes besoins qu’un chaton. Votre éleveur et votre vétérinaire seront de précieux conseils au sujet de l’alimentation de votre chat.

On peut néanmoins établir que la solution la plus simple est de nourrir votre chat avec des croquettes. Ces croquettes devront être adaptées à l’âge et aux besoins de votre chat et être constituées de produits de qualité. Au sujet des croquettes, on peut aussi affirmer que des croquettes de qualité constituent une bonne alimentation pour votre chat et que celui-ci ne s’en lassera pas. De bonnes croquettes maintiendront votre animal en bonne santé. Chez Nikomacoon’s, nous avons fait le choix des croquettes Royal Canin.

Croquettes pour Maine Coon
Optez pour des croquettes de qualité
Viande crue pour Maine Coon
Le BARF peut être un bon complément aux besoins du chat

Nous avons également recours à Royal Canin pour une sélection de produits humides en complément des croquettes.

L’alternative aux croquettes que nous préconisons pour l’alimentation de votre chat est la ration ménagère ou régime Barf. La nourriture maison induit une vigilance particulière du propriétaire du chat vis-à-vis de l’apport nutritionnel. Chez Nikomacoon’s, nous accordons notre confiance à la société Easy-Barf pour ses viandes crues.

Vous trouverez bien plus de détails sur l’alimentation du Maine Coon sur notre page dédiée.

Le toilettage du Maine Coon

Sachez d’emblée que le toilettage et l’entretien du Maine Coon sont une nécessité, notamment en raison de son poil mi-long et de son sous-poil fourni. L’entretien du Maine Coon est lié à l’éduction du chat. En effet, s’il y est habitué jeune, il l’acceptera d’autant plus facilement. Cela est encore plus vrai si l’on évoque le bain ou la taille des griffes.

L’entretien de votre chat revêt également des enjeux de santé puisque cette attention que vous lui portez peut vous permettre de détecter des problèmes de santé et d’offrir à votre animal la possibilité de se sentir bien. En effet, un simple brossage régulier va l’aider à se débarrasser des nœuds dans ses poils (qui peuvent finir par créer des bourres aux multiples conséquences) tout en vous permettant d’inspecter votre chat et de détecter la présence de parasites, de blessures, d’une infection ou de traces d’eczéma.

Si vous voulez approfondir le sujet, nous vous invitons à consulter notre page dédiée à l’entretien du Maine Coon.

Les principaux problèmes de santé du Maine Coon

Terminons cette large présentation de la race Maine Coon par un chapitre beaucoup moins réjouissant que les précédents, à savoir celui des problèmes de santé connus pour ce magnifique animal.

Comme cela est conseillé pour les autres chats, le Maine Coon doit être vacciné contre le Coryza et le typhus.

Il faut aussi tenir compte de la menace que représentent le virus leucémogène félin (FeLV – leucose) et le virus de l’immunodéficience féline (FIV). Ces deux maladies sont mortelles à 100% pour les chats. Un vaccin existe contre le FeLV. Les chats qui ne sortent pas ou qui n’ont pas de contact avec les autres chats sont moins exposés.

Certaines « tares génétiques » peuvent être présentes chez les Maine Coons, mais chez Nikomacoon’s, nous mettons tout en œuvre pour les éradiquer en pratiquant des tests qui nous permettent d’affirmer que les chats que nous proposons à la vente sont exempts de ces tares et qu’ils ne présentent pas de risques particuliers de développer des maladies comme la cardiomyopathie hypertrophique (ou CMH, qui est une insuffisance cardiaque), la polykystose rénale, de dysplasie de la hanche ou d’amyotrophie spinale (faiblesse et atrophie des muscles). Rappelons que qu’un test ADN n’a besoin d’être pratiqué qu’une seule fois sur un reproducteur et que deux parents indemnes ne peuvent pas transmettre de tare génétique à leurs chatons.

Enfin, le Maine Coon peut être sujet à une déformation de la poitrine nommée pectus excavatum (qui est une dépression interne de tout ou partie du sternum) ou à la polydactylie (doigt supplémentaire comme peuvent par exemple en avoir les lynx).

Prix du Maine Coon

C’est une question qui revient très souvent : quel est le prix d’un Maine Coon ? Hélas, cette question n’a pas de réponse absolue. De façon générale, le prix d’un Maine Coon se situe dans une fourchette pouvant aller de 500€ à 2500€.

Pour comprendre une telle variation du prix, il faut bien évidemment analyser plus en profondeur ce que ce dernier, qui peut paraitre important aux yeux de certains, comprend. En effet, de nombreux paramètres entrent en ligne de compte lorsqu’il s’agit de définir le prix d’un Maine Coon.

Le premier point concerne la qualité de l’élevage où vous souhaitez faire votre acquisition. Un élevage peu regardant sur les règles d’hygiène, sur le suivi de santé de ses chats, sur les équipements, etc. pourra proposer un tarif plus bas. Chez Nikomacoon’s, l’hygiène est un des points cruciaux de notre philosophie d’élevage, tout comme la santé de nos chats, pour lesquels nous avons mis en place un suivi extrêmement rigoureux. Bien évidemment, ces points entrainent des frais supplémentaires qui se répercutent naturellement sur le prix de nos Maine Coons.

Un autre point à prendre en considération est la généalogie. Le prix d’un chat descendant d’une grande lignée sera logiquement plus important que celui d’un chat « quelconque ». Les chatons d’un Maine Coon grand Champion d’Europe ou Champion du Monde ne seront bien évidement pas proposés au même tarif que ceux d’un chat sans palmarès, puisque vous aurez alors la garantie d’avoir un chat aux caractéristiques idéales, au plus proche des standards de la race. Chez Nikomacoon’s, nous travaillons l’excellence du Maine Coon, et certains de nos chats disposent déjà de palmarès très étoffés (où sont issus de lignées de reproducteurs très titrés).

Enfin, la taille peut aussi être un paramètre qui rentre en ligne de compte lorsqu’il s’agit de définir le prix d’un Maine Coon. Cette race est connue pour la grande taille de ces spécimens. Certaines chatteries sont spécialisées dans l’élevage de Maine Coon de grande taille, au gabarit XXL (grâce à une politique minutieuse de sélection et de reproduction). Les chats de grande taille plaisent énormément, et sont généralement les plus recherchés. De ce fait, leur prix s’en retrouve plus important (principe de l’offre et de la demande).

En réunissant tous ces critères, vous comprenez à présent un peu mieux comment est défini le prix d’un Maine Coon.

(1) Crédit : Aurélien Boudault / LOOF